Tous les moustiques de Géorgie sont morts, tous sauf un, un moustique aux yeux bleus investi d’une mission suprême : affronter les mains de son assassin qui l’attend quelque part en ville.
Cet être pas plus gros que trois poils vole d’une rue à l’autre, inspecte la chambre du meurtrier, guette l’heure du rendez-vous ultime. En passant, attention, sa piqûre peut aussi donner l’amour et deux jeunes gens pourraient bien y succomber avant que le livre ne s’achève. Brillant, fantasmagorique, abracadabrantesque, débordant de folie et de poésie, Un moustique dans la ville mêle la métaphysique slave à l’imaginaire oriental, à l’instar de son pays, la Géorgie, pour un roman inoubliable. Erlom Akhvlediani a mené de front une double carrière de scénariste et d’écrivain. Son œuvre a notamment été traduite aux USA, en Russie et en Italie. Un moustique dans la ville a obtenu en 2011 le plus grand prix littéraire géorgien, le prix Saba.